Démolition

L’époque où on arrivait sur un chantier de démolition avec une grosse pelle, où l’on flanquait tout par terre et où on chargeait les camions pour aller tout vider dans un coin de campagne, même si ce genre de procédés existe encore de nos jours, est révolu.

Il est temps, en effet, de considérer les économies d’énergie et la protection de l’environnement et de les inclure dans ces chantiers, nous ne parlerons donc plus de démolition mais de déconstruction. Pour construire, on empile des matériaux, pour déconstruire, on les dépile, c’est facile.

Nous intervenons surtout dans la démolition sélective: Démontage d’une partie d’un bâtiment en préservant le reste pour une sécurisation avant intervention spéciale; démontage définitif seulement d’une partie de bâtiment; mise à nu de structures internes au béton (écaillage); découpe de parties d’ouvrages pour modification des aménagements (rabaissement de niveaux)… Nous étudions toutes les demandes spéciales.

Démolition sélective Cicadem
Là il s’agissait de descendre les murs afin de permettre un expertise en sécurité sans faire tomber de morceaux d’agglos dans les restes à analyser.
Démolition sélective Cicadem
La complexité résidait dans le fait que l’accès sur trois des cotés de la maison était impossible, il a donc fallut aménager un passage à travers la maison pour un chariot télescopique pour pouvoir collecter les morceaux d’agglos cassés à la main.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autrement, nous procédons par ordre: tout d’abord, nous remettons dans le circuit tous les objets et éléments mobiliers qu’on peut trouver dans un bâtiment à démolir; ensuite, s’il faut faire le ménage intérieur avant la déconstruction, nous procédons par tri sélectif et envoyons un maximum de matériaux au recyclage (verre par exemple).

Vient la phase de déconstruction proprement dite.

Certains éléments peuvent être remis dans le circuit tels quels en tant que matériaux d’occasion (tuiles, poutres, IPN et autres formes métalliques, éléments de planchers, huisseries, éléments de salle de bain, pierres de taille, moellons…), c’est la revalorisation. Ensuite, certains matériaux sont triés pour être envoyés au recyclage (verre, métaux…) alors que d’autres (bois) seront envoyés dans des incinérateurs type centrales électriques ou cimenteries (pour ceux qui peuvent encore être considérés comme acceptables), c’est la valorisation des déchets.

Démantellement Cicadem
Exemple ci dessus du démontage d’une écharneuse dans une tannerie (6 tonnes) avant modification de l’espace

Vient ensuite soit la pierre soit le béton. Pour la pierre, nous trions les moellons susceptibles de servir à une rénovation des pierres à mettre au rebuts avec les liants (terres) qui serviront lors d’aménagement de terrains (apports de matière).

Pour le béton, alors là, c’est LE gros morceau. Il faut d’abord le briser à la pince hydraulique ou le scier en blocs, ensuite on peut le concasser. Deux gros avantages: on utilise les gravats de béton concassé pour remplacer les gravats de carrière pour certains terrassements, et surtout le béton dispose d’une particularité très intéressante: le phénomène de carbonatation.

A ce point là, il ne reste que les déchets inertes, qui servent à boucher les trous. A la Cicadem, nous cherchons toujours quelques utilités au dernier des déchets, comme par exemple en réutiliser pour la réalisation de bétons décoratifs ou l’aménagement de parcs et jardins (brique concassée), mais il faut au moins que ces déchets soient propres, ce qui est rarement le cas…

Nous pouvons aussi assurer le nettoyage / défrichage de parcelles de terrains, seules ou avant la déconstruction d’un ouvrage ancien (vieille usine abandonnée dans laquelle la végétation s’est développée) ainsi que la dépollution de tous éléments physiques (excepté l’amiante et les produits radio-actifs) présents dans un terrain ou un bâtiment.

Bien évidemment, à la fin d’un chantier, nous assurons les aménagements de terrain  et la sécurisation par clôtures et / ou maçonnerie.

Contact: cicadem23@gmail.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Il n’y a qu’une seule façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi. »

Georges Clémenceau