Le sablage consiste en une projection des grains de différentes natures et tailles sur la surface d’un élément afin de l’éroder ou de le décaper. On utilise de l’eau ou de l’air comprimé pour assurer la projection.
En fait, le terme « sablage » précise la nature des grains projetés, il s’agit de corindon, de zirconium corindon ou de quartz. Lorsqu’il s’agit de grains d’acier, on parle plutôt de grenaillage.
Le sablage permet de faire ressortir la nature des matériaux (bois, pierre), de préparer une surface à une peinture (sauf les métaux, pour lesquels on préférera le grenaillage), de décaper délicatement (aérogommage) voir même de creuser dans une matière (marquages au pochoir dans du béton, du verre…).
Il existe donc plusieurs abrasifs de sablage dont le choix dépend du support et du résultat souhaité, et il est toujours délicat de trouver le bon, et pour ce faire on peut avoir recours au mode un peu empirique du tests avant le choix définitif sachant qu’un abrasif de sablage universel, ça n’existe pas. On choisira un granulat en fonction de la forme du grain, de sa taille, de sa dureté, de son agressivité, de sa densité et de sa composition chimique.
On trouve trois grandes familles d’abrasifs: ceux d’origine minérales, ceux d’origine végétales, et les artificiels.
Les abrasifs minéraux ne sont que très peu utilisés en raison de leur teneur en silice (risque de silicose) et de leur faible facteur de recyclage (ils éclatent le plus souvent lors de leur contact avec la surface).
Les abrasifs d’origine végétale sont issus de coquille de noix et d’amandes broyées, ils sont très fins et peu abrasifs, utilisés pour des décapages délicats (carrosseries de voitures de collection, nettoyage de moules d’injection..). Ils sont peu à peu remplacés par des granulats synthétiques.
Enfin, les abrasifs artificiels, ce sont les plus courants. Ils sont les produits de procédés thermiques et chimiques, ce qui les rend donc contrôlables et reproductibles à l’identique. Ce type de produits se divise en trois groupes: les sous-produits, les métalliques et les non-métalliques, mais nous en parlerons dans la page grenaillage, si vous le voulez bien.
On évitera le sablage au quartz sur des éléments métalliques qui doivent être peints pour la simple raison que le quartz, très dur (7 MOHS) projeté se fractionne en touts petits éléments qui, gavés d’énergie cinétique, s’encastrent dans la tôle plus tendre et gênent considérablement l’accroche des produits d’apprêts avant peinture.
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